La vente de THQ engendre nombreuses critiques…
La société THQ qui entre en faillite après plusieurs années de fonctionnement est obligée de fermer. Ses actifs doivent être mis en vente afin de pouvoir payer ses dettes. Comme pour des questions de ce genre, la procédure consiste à vendre aux enchères les matériels et les biens de la société.
Par une vente publique et libre animée par des priseurs. Les biens sont liquidés et appartiennent au plus offrant c’est –à dire à la personne qui achète au plus haut prix.
Conditions de mise en faillite critiquée
Les conditions de mise en faillite installées par THQ contredisent certaines normes et n’accumulent pas beaucoup d’adhérents. La mise en place très rapide du repreneur ne fait pas du tout l’unanimité. Roberta DeAngelis de New Jersey en Pennsylvanie trouve que les choses passent trop vite. Par la suite, il n’est pas possible de bien mener les réflexions sur les possibles remises à niveau de l’entreprise à partir de la liquidation de ses actifs. Car le but de la vente aux enchères est de pouvoir assurer le paiement des dettes, mais aussi de visualiser une option plus soutenue pour un redémarrage possible de la société.
Les créanciers lèvent le ton
Les créanciers pensent que suite à la précipitation de la Direction de la société pour trouver un repreneur, les actifs de la société sont soumis à une inévitable sous- évaluation. Le dispositif d’enchères mis en place par le THQ ne donne qu’à la société Clearlake Capital Group, la seule voie d’étudier les possibilités. Par ailleurs, si le fond d’investissement a estimé à soixante millions de dollars la clause promise au cas où un autre preneur viendrait à acquérir la société, la clause de deux millions et demi de dollars accordée à Clearlake n’est pas du tout proportionnelle à cette conviction. Il s’ensuit que des critiques et contestations viennent de partout pour s’attaquer d’une prise de décision unilatérale de la direction, et dont la conformité laisse à désirer. Les créanciers se prononcent ensemble sur un même ton que la gestion de liquidation de la société via la vente aux enchères est loin d’être conforme aux réalités auxquelles tout le monde s’attendait de voir.
Autres objections
Les créanciers de THQ ne se sont pas non plus contents de la nouvelle. Ils pensent que la société éditrice devrait trouver le moyen de tirer profit des biens de l’entreprise en tapant sur le meilleur prix. Cette situation pourrait l’aider à rembourser ses dettes. Ils pensent que la vente par morceaux est beaucoup plus intéressante afin de tirer le maximum d’avantages. Enfin, les responsables de THQ auraient usé de tous les moyens possibles afin que Clearlake soit le seul acquéreur qui participe aux enchères. Or, selon le principe habituel, de nombreux prétendants doivent être appelés pour participer à la vente aux enchères. La meilleure offre parmi les propositions se dégage pour acquérir les biens matériels de la société. Ce principe ne peut souffrir d’aucune modification particulière. Le cas de THQ relève d’un certain manque de liquidité en faisant intervenir un seul repreneur pour le 09 Janvier 2013. L’audition prévue par Bankruptcy Court est appelée à réfléchir sur une autre situation à partir de ces différentes objections.