Kim Dotcom compte financer un câble sous marin pour son projet Mega
Kim Dotcom n’arrête pas de faire parler de lui ces derniers temps ! Après la fermeture de MegaUpload, sa sortie de prison et le lancement tout frais de son projet Mega, le voilà aujourd’hui tout content prêt à vous annoncer son intention de financer un câble sous marin reliant la Nouvelle Zélande à Los Angeles.
Et oui Kim Dotcom voit très grand ! Son plan de cryptage légal avait déjà réussi à faire plier la justice américaine qui ne trouve plus quoi faire de lui. Même sentiment de dégoût chez l’industrie de show business qui peine toujours à s’en débarrasser.
Mais ça sera peine perdue car notre bon vieux Kim n’est plus naïf, il s’est peut être fais avoir une fois, mais il n’est plus question de tomber dans le même panneau.
Pour éviter de nouvelles mésaventures aux Etats Unis, le fondateur de Mega pense à planter son Data Center à Auckland en Nouvelle Zélande. Seul hic ! Son projet cloud nécessitera une bande passante de 2Tbs d’ici deux ans, ce qui ne pourra être réalisé dans ce pays.
En effet, la Nouvelle Zélande ne bénéficie que d’un seul câble nommé Southern Cross Cable. Le projet d’un deuxième câble nommé « Pacific Fibre », d’une valeur de 400 millions de dollars, a malheureusement été interrompu l’année dernière pour défaut de financement. Mais ce n’est pas un problème pour Kim Dotcom qui se dit prêt à mettre la main à la poche.
Le fondateur du défunt Megaupload se dit soucieux de la qualité de ses services. Selon lui, l’emplacement choisi est l’idéal pour une énergie propre et peu chère, mais malgré le volume de l’investissement, la réalisation d’un nouveau câble ne pourrait que servir ses propres intérêts.
Si toutefois le projet ne marche pas, Kim Dotcom compte bien demander des dommages et intérêts à la justice américaine pour les préjudices subis à la suite de la fermeture forcée de Megaupload, une petite fortune lui sera alors versée si bien évidemment il obtient gain de cause.
Malheureusement, le lancement de ce grand projet peut être avorté car en réalité rien ne garantie l’approbation des Etats Unis pour la réalisation de ce fameux câble sous marin.